La confrérie du saint glaive est une compagnie d’évocation médiévale active dans les festivités sur le thème du moyen-âge de la fin du 13ème siècle.
La compagnie participe aux festivals se tenant principalement en Belgique durant la saison des festivités d'avril à octobre.
Nous représentons la vie de camp d'une confrérie de l'Ordre Teutonique implantée entre l'avouerie de Bey et Aix-la-Chapelle en 1280, chargée de l'accompagnement des pèlerins vers les lieux saints de la Chrétienté (Rome, Jérusalem et Saint-Jacques de Compostelle).
La compagnie peut rassembler par conséquent des frères de l'Ordre teutonique, un confrère de l'Ordre et sa famille, des pèlerins, des artisans, des mercenaires et des templiers
Voyez ci-après la proposition d'activités selon le profil des membres de la confrérie.
La compagnie présente diverses activités sur les camps médiévaux, principalement en Belgique.
Représentation :
La confrérie est représentée par 10 à 16 personnes selon les événements.
N'hésitez pas à nous contacter afin de recevoir le catalogue d'activités et les tarifs de nos prestations.
Vous pouvez nous contacter par email à l'adresse : confreriedusaintglaive@gmail.com
N'hésitez pas à suivre nos activités et liker notre page Facebook(@SaintGlaive) sur laquelle vous pourrez trouver de fréquentes mises à jour de nos activité en photos et vidéos.
Association "La Confrérie du Saint Glaive"
Rue du Porson, 71 à 5000 Beez
Tél : +32 472 707 714
Bq : BE67 9733 7274 7287
Note adressée aux médiévistes à la recherche d'une compagnie d'accueil : La Confrérie du Saint Glaive dispose d'une équipe au complet et ne recrute pas !
Cela ne nous empêchant pas de recevoir de temps à autres des invités/amis en freelance sur notre campement selon les disponibilités.
Un peu d'histoire ...
de l'abbaye de Kornelismünster
L'abbaye de Kornelimünster, également appelée abbaye Saint-Corneille sur Inde (l'Inde étant un affluent de la Roer), près d'Aix-la-Chapelle a été fondée par saint Benoît d'Aniane et Louis le Pieux en l'an 814.
Louis le Pieux, empereur carolingien, fait don de trois reliques insignes, celle du linteum Domini, le linge avec lequel le Seigneur a lavé les pieds de ses disciples avant la dernière Cène, celle du sindon munda, linceul du Christ, et enfin celle du sudarium Domini, linge qui essuya la sueur du Christ et qui fut découvert dans son tombeau vide par saint Jean et saint Pierre
En 875 l'abbaye cède une partie du linceul à l'abbaye de Compiègne. Il reçoit des reliques de saint Corneille et de saint Cyprien. Le monastère s'intitule alors Monasterium Sancti Corneli ad Indam.
L'abbaye devient un lieu de pèlerinage extrêmement fréquenté, il est pour les peuples germaniques aussi fréquenté que celui d'Aix-la-Chapelle, et est le point de départ obligé des pèlerinages vers Rome, Saint-Jacques-de-Compostelle ou la Terre Sainte.
L'abbaye est pillée par les Normands et reconstruite sous le règne d'Othon III. L'abbé devient alors prince-évêque et Kornelimünster jouit de privilèges importants. L'abbaye est immédiate (privilège accordé par l'empereur signifiant "sans intermédiaire" et donc non soumis à un seigneur local), elle a des privilèges commerciaux et juridiques et possède de grands domaines qui s'agrandissent par de pieuses donations, avec des villes et des villages entiers sous sa juridiction. Le patrimoine de l'abbaye comprend le chapitre de Sclayn.
de l'avouerie de Bey
L'origine du nom de Beez remonte au 13ème siècle. A cette époque, le village est une avouerie dépendant de l'église de Sclayn et obéissant au prince évêque de Liège (avant d'être rattachée à l'évêché de Namur en 1559).
Dans un acte de l'an 832 Louis 1er Le Pieux (empereur carolingien de 814 à 840, successeur de Charlemagne) donne à son fidèle, Aginulf, six manses dans le village de Bey au pays de Namur.
C'est en septembre 1243 que le vir nobilis Godefroid de Namur, avoué de Bey, cède tous les droits qu’il pouvait avoir sur Bey àu chapitre de Sclayn.
En 1343 l'avouerie de Bey est unie avec celle de Bouge
En 1692, la carte des mouvements des armées françaises durant le siège de Namur, renseigne le village de Bay.
C'est plus tard qu'il sera fait mention de Beez-sur-Meuse, ramené au nom de Beez après la fusion des communes.
de l'Ordre des Chevaliers Teutoniques
L’ordre Teutonique fut initialement un hôpital de campagne fondé en Terre sainte, devant les murs de Saint-Jean-d'Acre (Israël), lors du siège de la ville au commencement de la troisième croisade en 1190, par des pèlerins germaniques pour soigner leurs compatriotes. À l’instigation de l’évêque Wolfgar d'Erla, l'ordre est reconnu comme ordre hospitalier en 1191 par le pape Clément III. Les chroniques de la règle de l'ordre font remonter ses racines à un hôpital allemand construit à Jérusalem vers 1128. À l’origine simple communauté religieuse charitable venant en aide aux pèlerins chrétiens malades auprès de cet hôpital, il est réorganisé en ordre militaire entre 1197 et 1198 et obtient la reconnaissance officielle du pape Innocent III. Le premier grand maître, Heinrich Walpot, est élu en Terre sainte, où il fait bâtir une église et un hôpital.
L'ordre Teutonique s'implante également sur le territoire de l'actuelle Suisse en 1199, en Thuringe en 1200, dans le sud du Tyrol en 1202, à Prague et en Bohême en 1202, et à Liège en 1259. L'Ordre compte en 1220, une douzaine de maisons en Terre sainte, en Grèce, en Italie méridionale et en Germanie.
L'ordre Teutonique fut l'une des organisations militaires les plus puissantes d'Europe à la fin du Moyen Âge. Il se composait alors de :
et des faits d'évocation
L'Edelfrei (en Français "Noble Libre") Karel von Musté, comme le désigne son titre, est issu d'une famille de petite noblesse du Saint Empire Romain Germanique. Musté (aujourd'hui Cavedine dans le Trentin-Haut-Adige au nord-est de l'Italie) est un bourg sous l'égide des princes-évêques de Trente. Karel a épousé Helena, une bourgeoise du comté de Burg (aujourd'hui Engelskirchen) près de Cologne.
Karel von Musté s'investit dans l'organisation de pèlerinages vers la Terre Sainte et vers Saint Jacques de Compostelle en soutenant financièrement et militairement l'abbaye de Kornelismünster.
En 1219, leur fils Primus rompu aux armes de par son rang et muni de gages s'établit à l'abbaye et participe aux départs vers Saint-Jacques de Compostelle en Espagne.
Primus épouse une roturière du marquisat de Namur nommé Yvaine durant le printemps 1238, celle-ci lui donnera trois héritiers.
Lorsque l'eglise de Sclayn reçoit les droit sur l'avouerie de Bey en 1243, eu égards aux services rendus, Primus se voit attribuer les terres des Hauts de Bey par le Prince-Évêque de Liège Robert de Thourotte .
Leur premier fils, Erouant dès l'âge de 16 ans, participe activement à l'organisation des pèlerinages, principalement vers l'Espagne.
Lors d'un voyage vers Compostelle, leur route s'arrête inopinément en 1267 en région d'Asturies où Erouant rencontre Inés de la Cuenca alors que son père, Primus des Hauts de Bey, est souffrant après une malencontreuse chute de cheval dans un passage montagneux. La fièvre a raison de lui après plusieurs jours d'agonie.
Erouant revient sur les Hauts de Bey dont il a hérité des terres, accompagné d'Inés dont il célèbrera les épousailles en l'église Saint-Maurice de Sclayn en 1268.
Mais bien vite il repart sur les chemins des pèlerins. Il fonde la confrérie du Saint Glaive, une confrérie de l'Ordre des Chevaliers Teutoniques, rassemblant des pèlerins et hommes d'arme afin de poursuivre l'ouverture des routes vers les lieux saints de la chrétienté.
Il s'entoure d'alliers, parmi eux, des frères et soldats de l'Ordre Teutonique, des templiers et des membres de l'Ordre des Chevaliers de Saint-Jacques.
Et "maintenant" ... en 1281
Nous sommes en l'an de grâce 1281, Il n'y a plus eu d'expédition en Terre sainte depuis la huitième croisades menée par le prince Edouard d'Angleterre il y a presque 10 ans déjà.
Les templiers sont présents en France, dans les terres germaniques et au Royaume d'Aragon, obéissant au pape Martin IV.
Les chevaliers de l'Ordre Teutonique sont implantés sur tout le Saint Empire romain germanique et envahissent le nord, de la Pologne aux pays baltes.
Chez nous, Henri de Gueldre a succédé au Prince-Evêque Robert de Thourotte en 1246, ce dernier a à son tour cédé sa place à Jean d'Enghien depuis 1274.
Gui de Dampierre est le Comte de Namur et de Flandre depuis ses épousailles avec fille d'Henri V de Luxembourg en 1264.
Et puis nous, confrérie du saint glaive, poursuivons notre engagement sur les voies du Christ ...
Erouant von Musté dit "des Hauts de Bey" | |
Fondateur de la confrérie, Erouant s’assure du bon fonctionnement de la compagnie. Il exerce en tant qu’archer et occasionnellement en combattant dans la bataille et sur les activités d’initiation au tir. Erouant propose également des ateliers didactiques sur l'Ordre Teutonique, les tenues et l’armement des archers et chevaliers du 13ème siècle. | |
Inés de la Cuenca | |
Issue des Asturies, Inés est l'épouse d'Erouant et la vivandière de la compagnie, toujours disposée à préparer des repas et desserts suivant les ouvrages de recettes de cuisine médiévales. Elle tient un atelier didactique de découverte d’épices utilisées au moyen-âge, la plupart ramenées d’orient par la route de la soie au 13ème siècle. D’exquises saveurs à usage gustatif, utilitaire, décoratif et spirituel. | |
Victor | |
Victor, frère sergent et fils d’Erouant et Inés, exprime son art de la bataille par l'épée dans la mêlée. Entrainé par un maître d’arme, il développe sa maîtrise du combat à l'épée. Il participe activement aux spectacles de batailles et aux initiations des petits pour le plaisir des visiteurs. | |
Blanche des Hauts de Bey | |
Première fille d’Erouant et Ines, Blanche a suivi une initiation à l’archerie. Elle participe aux initiations de visiteurs sur les pas de tir. Blanche exerce également son talent dans les ouvrages écrits et les enliminures. | |
Lucie | |
Fille cadette d’Erouant et Ines, elle charme par son sourire juvénile et propose une activité rafraichissante au chantepleure durant les jours ensoleillés. Elle est également toujours volontaire pour participer aux spectacles de rapaces. | |
Frère Ludwig | |
Ludwig est forgeron, et frère chevalier de l'Ordre, bretteur en formation pour participer à l'action sur le champ de bataille. | |
Frère Julian | |
Julian est un de nos frères sergents, spécialiste de la tambouille pour faire survivre la troupe et des herbes aromatiques et médicinales. | |
Soeur Céline | |
Soeur Céline est une soeur de l'Ordre et aide de camp en campagne. Elle travaille avec Blanche sur les travaux d'édition, de reliure et d'enluminure des ouvrages. | |
Alexander | |
Frère sergent, frère Alexander est initié à l'archerie, à l'arc et à l'arbalète. | |
Marie | |
Marie est une dame de compagnie de Dame Inès et aide de camp. | |
© La Confrérie du Saint Glaive